Le cratère du Ngorongoro se trouve à l'entrée est de la zone de conservation. Formé par l’explosion d’un volcan actif aussi grand que le Kilimandjaro et par l’effondrement de son cône, le cratère culmine aujourd’hui à 2285m. Il renferme la plus grande caldeira du monde avec ses 260km2 et son diamètre d’environ 18km. En son point le plus élevé, le bord du cratère domine le fond de plus de 600 mètres.
L’intérieur du cratère du Ngorongoro est un véritable jardin d’éden où cohabitent différents écosystèmes africains : plaines herbeuses, lac alcalin, lac d’eau douce, forêt d’acacias et collines boisées sur ses pentes. Le cratère du Ngorongoro offre la plus grande concentration animale au monde avec plus de 25000 mammifères de 55 espèces différentes mais aussi de nombreuses variétés d’oiseaux. Hormis les girafes, presque toutes les espèces présentes dans le nord de la Tanzanie peuvent y être observées, même le timide rhinocéros que l’on aperçoit le plus souvent de loin.
Enfermée en quelque sorte à l’intérieur du cratère, la faune permanente du cratère du Norongoro peut être découverte toute l’année.
En dépit de l’augmentation de sa fréquentation, le cratère du Ngorongoro reste pour beaucoup l’expérience la plus forte d’un voyage en Tanzanie, tant pour ses paysages exceptionnels que pour la densité de sa faune. La visite du cratère est une étape incontournable avant de poursuivre plus à l’ouest vers le Serengeti ou, dans le cadre d’un voyage limité à quelques jours, dans la région d’Arusha avec les parcs du Tarangire et du lac Manyara. A noter que l’obligation de rester sur les pistes rend parfois difficile l’approche des animaux et leur observation. Inversement, la présence de la faune près des pistes peut conduire à une forte concentration de 4x4, surtout au mois d’août.
Notre sélection d’hébergements sur le cratère du Ngorongoro
Au centre ouest du Ngorongoro, la région d’Olduvai est mondialement connue pour ses gorges, site paléontologique le plus important d’Afrique. Pour la petite histoire, le nom Oldupai vient du nom masaï de la cisale sauvage, plante emblématique de la région, que les colonisateurs allemands ont adapté en Olduvai pour des raisons de prononciation. Les gorges accueillent un petit musée principalement destiné aux spécialistes et fans de paléontologie.
La région d’Olduvai est avant tout un pays masaï. Y séjourner est l’occasion de découvrir le mode de vie masaï demeuré pastoral et semi-nomade dans cette région. Les paysages grandioses sont émaillés de petits bomas (villages) si emblématiques. Au cours du séjour, ne pas manquer de marcher dans la région à la rencontre des masaïs et vivre une belle expérience en immersion dans leur environnement. Pour en savoir plus, consulter nos suggestions de balades en pays masaï.
La région d’Olduvai est une étape très pratique avant de rejoindre le parc national du Serengeti. C’est aussi une base de départ pour découvrir la région des lacs N’dutu et Masek ainsi que la région des Gol Mountains au nord-ouest du Ngorongoro.
Notre sélection d’hébergements au centre-ouest du Ngorongoro :
Le sud-ouest de la zone de conservation du Ngorongoro jouxte les limites du parc national du Serengeti pour former un même écosystème où les animaux vont et viennent en toute liberté. La région du lac N’dutu et du lac Masek est une zone de safari à la concentration de faune très importante quand les troupeaux de la grande migration s’y établissent entre les mois de décembre et avril, période où les femelles donnent naissance à leurs petits par dizaines de milliers. La présence de centaines de milliers de gnous et de zèbres de la grande migration justifie d’y consacrer une journée entière, ou même de faire de la région un camp de base pour au moins une nuit.
Cette région accueille également une faune résidente composée notamment de fauves (lions et guépards), particulièrement actifs lorsque le gibier abonde. De plus, les règles plus souples appliquées à la zone de conservation du Ngorongoro offrent la rare opportunité aux 4x4 de sortir des pistes balisées pour pister et observer les animaux au plus près.
Le reste de l’année, la région du lac N’dutu et du lac Masek comme les immenses étendues environnantes paraissent en revanche comme vidées de leur faune.
De décembre à mars la région voit s’installer plusieurs camps mobiles qui offrent une excellente immersion en brousse. La région peut également être découverte à la journée au départ du camp d’Olduvai et d’Olduvai Ndogo.
Notre sélection d’hébergements au sud-ouest du Ngorongoro :
Le nord-ouest de la zone de conservation est sans doute la région la plus sauvage du Ngorongoro et la moins visitée au cours d’un safari en Tanzanie. Emergeant des plaines qui s’étendent jusqu’au Serengeti contigu, une chaine de crêtes rocheuses appelée Gol Mountains culmine à près de 1000m, antérieure de plusieurs millions d’années à la formation du cratère du Ngorongoro.
De rares pistes conduisent dans cette région qui nécessite l’accompagnement d’un chauffeur chevronné et d’un bon 4x4… Gorges et défilés pénètrent les montagnes que seuls connaissent les guerriers des quelques communautés masaïs vivant alentours.
Sur le versant sud des Gol Mountains, la gorge d’Olkarien profonde de 150m s’enfonce sur environ 8km dans la montagne. S’y niche un petit cours d’eau qui poursuit son travail d’érosion entamé il y a des milliers d’années, découpant cette faille dans la roche. Il fournit aux Masaïs de quoi abreuver leurs troupeaux.
La région est également le principal lieu de nidification des vautours fauves de l’écosystème du Serengeti-Ngorongoro.
Au cours de la progression vers les Gol Mountains, ne pas manquer les dunes de sable volcanique de Shifting Sands. Cette dune étonnante haute de 9 mètres étire ses courbes sur une centaine de mètres et se déplace progressivement vers l’ouest à raison de 17 mètres par an ! Ne pas manquer également l’énorme rocher de Nassera Rocks qui semble défier les plaines infinies du haut de ses 100m de hauteur. On peut gravir son sommet pour jouir du panorama, de la même manière que l’ont sans doute fait les hommes de la préhistoire dont on retrouve les traces d’habitat.
Les rares populations masaï du nord-ouest de la zone de conservation du Ngorongoro sont sans doute les plus hermétiques aux influences de la vie moderne. Ce sont leurs sentiers et itinéraires un peu secrets que découvrent à pied les clients-voyageurs attirés par cette région, soit à la journée ou en passant une nuit en bivouac.
La région peut être découverte à la journée sous forme d’excursion en séjournant au Olduvaï Camp ou au Olduvaï Ndogo.
Pour les plus aventureux, l'idéal est de bivouaquer une nuit près de Nassera Rocks. Pour en savoir plus, consulter nos suggestions de balades et de treks en pays masaï.
Formant une véritable barrière naturelle qui domine les hauts plateaux du rift, le massif du Ngorongoro occupe toute la partie est de la zone de conservation du Ngorongoro. Les volcans, cratères et moyennes montagnes, ainsi que de hautes terres de steppes, collines boisées et de denses forêts d’altitude en constituent le paysage.
Outre le célèbre cratère qui a donné son nom à la zone de conservation, l’horizon voit poindre le cône pointé vers le ciel du volcan Ol Doinyo Lengaï toujours en activité, et le mont Loolmalasin qui règne sur la région du haut de ses 3682m. Bien d’autres sommets et cratères composent ce relief tourmenté à la beauté presque mystique.
Loin des circuits touristiques classiques, la région offre des possibilités de très belles marches à travers des paysages exceptionnels. C’est aussi l’occasion d’aller à la rencontre des guerriers Masaïs et de leur culture. Les treks et bivouacs dans la zone de conservation du Ngorongoro sont recommandés aux amateurs d’expériences insolites et de rencontres authentiques. L’observation des modes de vie et des coutumes locales ancestrales, tout comme la présence de la faune dans ces territoires, donnent un caractère magique à la présence même des Masaïs, notamment en raison de la capacité d’adaptation qu’elle requière face aux dangers.
Pour un séjour unique qui allie luxe et authenticité, Tanzanie Authentique conseille de séjourner au lodge The Highlands.
Pour les voyageurs plus téméraires et adeptes de treks, consulter les itinéraires qui relient le Ngorongoro et le lac Natron.
Le cratère du Ngorongoro se trouve à l'entrée est de la zone de conservation. Formé par l’explosion d’un volcan actif aussi grand que le Kilimandjaro et par l’effondrement de son cône, le cratère culmine aujourd’hui à 2285m. Il renferme la plus grande caldeira du monde avec ses 260km2 et son diamètre d’environ 18km. En son point le plus élevé, le bord du cratère domine le fond de plus de 600 mètres.
L’intérieur du cratère du Ngorongoro est un véritable jardin d’éden où cohabitent différents écosystèmes africains : plaines herbeuses, lac alcalin, lac d’eau douce, forêt d’acacias et collines boisées sur ses pentes. Le cratère du Ngorongoro offre la plus grande concentration animale au monde avec plus de 25000 mammifères de 55 espèces différentes mais aussi de nombreuses variétés d’oiseaux. Hormis les girafes, presque toutes les espèces présentes dans le nord de la Tanzanie peuvent y être observées, même le timide rhinocéros que l’on aperçoit le plus souvent de loin.
Enfermée en quelque sorte à l’intérieur du cratère, la faune permanente du cratère du Norongoro peut être découverte toute l’année.
En dépit de l’augmentation de sa fréquentation, le cratère du Ngorongoro reste pour beaucoup l’expérience la plus forte d’un voyage en Tanzanie, tant pour ses paysages exceptionnels que pour la densité de sa faune. La visite du cratère est une étape incontournable avant de poursuivre plus à l’ouest vers le Serengeti ou, dans le cadre d’un voyage limité à quelques jours, dans la région d’Arusha avec les parcs du Tarangire et du lac Manyara. A noter que l’obligation de rester sur les pistes rend parfois difficile l’approche des animaux et leur observation. Inversement, la présence de la faune près des pistes peut conduire à une forte concentration de 4x4, surtout au mois d’août.
Notre sélection d’hébergements sur le cratère du Ngorongoro